France Travail, l’agence française spécialisée dans l’emploi, fait face à une nouvelle cyberattaque qui pourrait compromettre les informations personnelles de plus de 30 000 demandeurs d’emploi. Après une attaque majeure en juillet, l’agence est de nouveau sous le feu des pirates informatiques. Découvrez les détails de cette crise qui secoue le secteur de l’emploi.
Les 3 infos à ne pas manquer
France Travail a déjà subi une attaque en juillet dernier, compromettant les données de près de 340 000 demandeurs d’emploi. Cette nouvelle attaque montre que l’agence reste une cible de choix pour les hackers. Les pirates semblent avoir utilisé des logiciels malveillants pour extraire des données directement des ordinateurs personnels des usagers, évitant ainsi les infrastructures de l’agence.
Selon plusieurs spécialistes, le groupe Stormous, connu pour ses activités sur le dark web, serait à l’origine de cette nouvelle attaque. Ce collectif de hackers pro-russes a revendiqué l’attaque et affirme détenir des informations personnelles sensibles. Ces déclarations, si elles se confirment, pourraient avoir de lourdes conséquences pour les victimes.
Les données volées ne se limiteraient pas aux informations de contact et d’identification. Stormous affirme avoir mis la main sur des documents officiels tels que des cartes d’identité, des attestations de Sécurité sociale, des avis d’impôts et des relevés d’identité bancaire (RIB). Cette fuite de données pourrait exposer les victimes à des risques accrus de fraude et d’usurpation d’identité.
France Travail, en tant qu’agence nationale de l’emploi, gère des informations personnelles sensibles, ce qui en fait une cible attrayante pour les cybercriminels. Depuis sa création, l’agence a été confrontée à plusieurs cyberattaques, soulignant la nécessité d’une sécurité renforcée pour protéger les données des demandeurs d’emploi. Les incidents récents mettent en lumière les défis auxquels l’agence est confrontée dans un paysage numérique de plus en plus dangereux.